Nom propre avec ou sans s ?

Mettre un S au pluriel de certains noms propres n’est pas si absurde que cela si ce nom propre est utilisé comme un nom commun ou si le texte de référence est d’un siècle passé, avec d’autres règles. On peut lire parfois : ces jeunes peintres sont des Picassos de pacotilles ; ces gens sont de vrais Thénardiers… Quant aux règles anciennes, je travaille actuellement sur un ouvrage depuis des textes du XIXe et c’est assez courant de trouver des pluriels — qui perdurent aujourd’hui — tels que les Suffrens, les Bourbons, les Stuarts, les Condés… Et dans Aix, la rue des Bédarrides fait mention aux frères Bédarride ; la rue des Bouteilles à la famille Bouteille et la rue des Bretons, à la famille Breton ! Et s’il semble qu’il y a une faute, rien n’est moins sûr !

...mais si vous relisez cet article, vous y verrez tant de fautes que je suis persuadé que le S à Thénardier est arrivé là par erreur et non pas par connaissance d’une règle bien obscure !

Merci à Isabelle Brès pour avoir déniché ce bijou de mal-écriture…

 

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