Coach

Coach : nom d’origine anglaise, lui-même dérivé du français « coche », le cocher étant celui qui conduit le coche, un véhicule attelé, et qui accompagne ses voyageurs. De « coche » en français, le voici « coach » de nouveau en français pour « accompagnateur » et/ou « entraineur ». Aussi, comme le préconise l’Académie française, tous les mots d’origine étrangère qui se sont tranquillement ou violemment installés dans notre langue, doivent être accordés « à la française » car ce serait trop fastidieux de connaitre toutes les règles pour chaque pays d’origine, déjà que l’on a du mal avec la grammaire française…

Donc :

  • un coach = des coachs et non pas coaches
  • un sandwich = des sandwichs et non pas sandwiches
  • des raviolis = un ravioli et non pas un raviolo
  • un scénario = des scénarios et non pas des scenarii

coachsur Canal+

IMG_20130526_132134

C’est l’or

Sur cette vitrophanie (ou vitrauphanie) de CELAUR, donc fabriquée non pas pour l’occasion mais pour tout le réseau commercial, le trait d’union n’est pas au rendez-vous !

Notez aussi qu’après un deux-points, on ne poursuit pas avec une majuscule sauf nom propre et autres cas rares, qui n’en est pas un dans cet exemple. Continuez de noter que le signe « : » est un deux-points, au singulier, bien que l’on dise souvent « les deux-points ».

Notez enfin que « gramme » a pour abréviation « g » et non pas « Gr. Dans le cas présent, il ne pouvait être abrégé et devait être écrit en entier.
celaur

Bel œuvre !

Tiens ! Sur ces deux affiches, un coup le mot « œuvre » est masculin, un coup il est féminin ? Qui a raison ?

oeuvre2

oeuvre1 Voyons ce que dit la Rousse, et les autres :

  • œuvre n.f. : Travail, tâche, action effectués.
  • œuvre n.m. : Ensemble des ouvrages d’un artiste.

Donc en ce qui concerne Camus et Vasarely, puisque l’on parle de l’œuvre en totalité de ces deux « artistes », le mot doit donc être de genre…masculin pour qu’il corresponde au sens qu’on a voulu lui donner. D’ailleurs, le site de l’exposition CAMUS à Aix-en-Provence précise : « pour fêter le 100e anniversaire de la naissance d’Albert Camus, un cheminement dans la palette colorée de ses écrits s’est imposé à nous ».

Du côté de Camus, le titre aurait dû être : « Camus, les couleurs d’un œuvre ». Oui, je sais : ça fait bizarre ! Pourtant…

Vont-ils corriger au moins le site faute de pouvoir modifier les affiches en ville ? Je leur ai envoyé un courriel. Je vous tiens au courant…

En revanche, regardez ce lien : www.aixpaysdaix2013.com. Tiens, tiens !

Ce dont je suis sûr, c’est que peu de gens connaissent la nuance du mot « œuvre »…

N’empêche que dans les deux cas, il faut aller voir les expositions l

Goaaaaaaaaaaaal !

Hexagoal est un trophée créé par la Ligue de football professionnel pour récompenser les vainqueurs du championnat de France de football de Ligue 1. (Wikipédia)

« Hexa » pour l’apocope d’hexagone,  qui a six angles, coins : notez que parfois, l’on entend que l’on va aux quatre coins de l’hexagone… Et « Goal », pour… but ! Un mot encore anglais qui n’avait rien à faire là pour nommer un trophée français pour récompenser le football éponyme. Ah, c’est vrai que « football » n’est pas français non plus ! Sauf que « football » est le nom international de ce sport, alors que l’Héxagoal n’est que franco-français et ne peut être gagné que par des Français (et Monaco). Un nom français aurait été le bienvenu.

Mais bon, dès que c’est en anglais, c’est tellement mieux !

Hexagoal

Le trophée  !

Vrai ou faux ?

Un homme particulièrement sûr de lui à déclaré sur France Info :

« Les résultats de l’examen se sont avérés faux. »

S’avérer : se révéler vrai (latin médiéval adverrare, du latin classique verus, vrai). Donc s’avérer faux = un solécisme (construction qui n’est pas conforme aux règles de la syntaxe d’une langue à une époque donnée ou qui n’est pas acceptée dans une norme ou un usage jugé correct. Larousse) au même titre que s’avérer vrai est un pléonasme.

Bref, « les résultats ne se sont pas avérés » ou « ils se sont révélés faux ».

La télé à Cham’

Alors que je préparais des croque-monsieur (et non pas des croque-messieurs), j’ai allumé la télé sur D8 et je suis tombé sur la « La télé à Cham' » dans « Ne touche pas à mon poste ». Bon, je vous vois arriver : on ne dit pas « La télé à Cham' », mais « La télé de Cham' ». C’est vrai, mais ce n’est pas que ça : lisez donc la suite…

lateleacham

Ce Cham’ en question est Bertrand Chameroy et ce monsieur aime croquer les autres et s’en moquer, surtout sur les autres chaînes. Mais qui se moque de lui quand il dit : « Laurent Weil, sur Canal+, n’a pas prêté son parapluie à personne ». En clair, il l’a prêté à tout le monde… Mais était-ce bien cela que ce Cham’ voulait dire ? J’en doute au vu des images qui accompagnent son commentaire. On retient donc qu’il n’est plus utile de bien parler pour apparaitre à la télé, à une heure de grande écoute et de donner des mauvais exemples.

Notez – et c’est le pire – que sa chronique de cinq minutes a été écrite, et qu’il ne s’agit pas d »une improvisation en direct, ce qui aurait pu être une circonstance très légèrement atténuante.

Voir aussi : https://formations.ardemo.fr/cest-occupe/

J.-C. et les autres

Ah ! Les abréviations des prénoms composés : c’est pourtant simple. L’initiale pour chaque prénom suivie d’un point et un trait d’union entre les deux. Donc « Jean-Marc Ayrault » donne « J.-M. Ayrault ».

N’est-ce-pas LCP ?

abreviation

4 000 000s

Mille est invariable mais pas million !
Et on ne mélange pas les chiffres et les lettres, sauf l’après-midi sur France 2 !

4 000 000 d’habitants
ou
Quatre millions d’habitantsjpg

Canal + donne encore le bon exemple…

 

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire !