Alain Ternette

« écarte » étant précédé de l’article « les », il est donc normal qu’il se termine par un S.

L’humour n’a donc pas d’orthographe sur les réseaux sociaux !

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Quant à la cédille, aux majuscules, aux accents…

J’ai même lu une fois « le 15 septembres », puisqu’il y en a 15 !

 

 

Lâchons la chose Mélenchon

« On lâche tout » Dixit M. Mélenchon, sauf les Bled et les Bescherelle, et surtout pas nos racines linguistiques !

NE est le signe absolu de la négation en français, et non pas les PAS, POINT et autres RIEN comme on pourrait le croire. D’ailleurs, on peut traduire ce « On lâche rien » par « On lâche la chose », soit le contraire de ce qu’on a visiblement voulu dire, car RIEN est synonyme de CHOSE, et c’est justement le NE qui donne tout son sens à ce slogan, sauf quand on omet le NE.

Notez que la RÉPUBLIQUE c’est le RES PUBLIQUE, c’est à dire la CHOSE PUBLIQUE.

Définition du Larousse :

Rien : pronom indéfini (latin rem, accusatif de res, chose)

melenchon

 

Si si ! C’est du second degré !

Bien sûr que c’est drôle, bien sûr que c’est du second degré, bien sûr que tout le monde le sait…

Quoique ? Le soucis est qu’il y a toujours des oreilles qui trainent et qui enregistrent naturellement. La télé nous protège de la violence avec les [-10] et [-16], de la trop-bouffe avec [manger-bouger], du tabac, de l’alcool… mais pas du mal-parler.

En attendant, c’est très drôle…car moi je sais que c’est du second degré ! Et vous ?


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Le bon exemple ?

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Commencez donc par faire un prospectus écrit en bon français, et sans faute.

  • ‘Dis moi’ au lieu de ‘Dis-moi’
  • ‘Revelez’ au lieu de Révélez…

Quel exemple : c’est quand même une publicité pour un concours d’écriture en langue française et ce sont eux qui vont juger si le concurrent a bien écrit !

Nabila Michalak

Jérémy Michalak, qui produit « Les anges de la téléréalité » et donc la fameuse Nabila, en a sorti une bien bonne à son tour le 19 mars 2013 dans « On n’demande qu’à en rire « 

Il parle de taux d’alcoolémie…

Alcoolémie = Taux d’alcool
Donc taux d’alcoolémie ? C’est le TOTO d’alcool ?

C’est drôle mais je sens que je vais être le seul à en parler, et que dans ‘Touche pas à mon poste » ou ‘Le petit journal », on va préférer parler de Nabila…

Je m’trompe ?

 

Le dictionnaire

Le dictionnaire ? Ah la belle affaire !

À quoi sert un dictionnaire : à y ranger des mots dans un certain ordre pour en trouver et l’orthographe et la définition, parfois plus. Et il y a en a, des mots, des anciens, des peu usités, des démodés, des ringards, des nuls, des pas beaux, des super chouettes et puis des nouveaux, nés d’un esprit qui a fait écho. Bref, il suffit de lire sa définition dans lui-même pour le savoir !

Alors, le mot entre dans le dictionnaire comme on entre au Panthéon, là où il y a tous les Dieux, comme son étymologie l’indique. Et puis si le mot s’évanouit, s’il s’éteint, s’il meurt, alors on l’enterre, mais ailleurs… Quelle belle vie quand même ! Et comme nous, il ne sait quand et où l’attend la mort que la grande effaceuse viendra lui donner plus ou moins tôt, plus ou moins justement.

On le fait entrer ? On le fait sortir ? Mais qui est ce « on » ? Est-ce une autorité supérieure, une sorte de dictateur, d’empereur, de beau parleur ? En tout cas, quel pouvoir il a ce on puisque nous l’écoutons, pardon, nous les lisons : pire, nous lui obéissons, à ce on !

En fait, rien de tout cela : ce ne sont que les équipes du Larousse, du Robert, de l’Académie française et des autres, qui ont décidé qu’on avait assez entendu tel ou tel mot pour l’y faire entrer, et trop entendu pour l’effacer.

On oublie juste que les mots n’appartiennent à personne, car ils appartiennent à tout le monde ! Qu’un mot soit ou ne soit pas dans un de ces/leurs dictionnaires ne veut pas dire qu’il existe ou qu’il n’existe pas ou plus. C’est juste que ces éditeurs à but lucratif n’ont fait qu’un recensement du langage courant pour vendre leurs ouvrages particulièrement utiles tout en faisant croire qu’ils ont autorité.

Or non !

Notez juste que leurs dictionnaires ne sont pas LA référence, mais une référence, un instantané et une photo d’une époque, rien de plus. On leur donne plus d’importance qu’ils en ont, sauf peut-être pour l’orthographe, quand ils ne se trompent pas comme celui de l’Académie française qui en 1935 préféra utiliser « ph » pour écrire Nénufar ! (Word souligne ce dernier mot de rouge colère !).

Alors quand on vous dira : « C’est pas dans le dictionnaire », vous pourrez répondre avec malice : « Oui, et alors ? ».

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